L'interview vérité de Brice Hortefeux

Publié le par Bast

Suite à l’adoption par la Commission des Lois de l’Assemblée nationale de l’amendement instaurant un contrôle génétique de la filiation des candidats au regroupement familial, le débat sur le contrôle de l’immigration a pris une tournure scientifique qui ne manque pas d’en dérouter certains. bast64 vous propose l’éclairage d’un expert de choix, en la personne du ministre de l’Immigration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement : Brice Hortefeux.


Salut Sarko !



bast64 : Monsieur le ministre, nous vous remercions de nous accorder cet entretien exclusif.
Brice Hortefeux : Mais c’est tout à fait normal. Un ministre se doit d’informer les citoyens, fussent-ils gauchistes et libertaires, conformément à l’ouverture voulue par le Président de la République.

Et c’est tout à votre honneur. Cette semaine, la Commission des Lois de l’Assemblée nationale a adopté l’amendement proposé par Thierry Mariani et qui prévoit le contrôle génétique des candidats au regroupement familial sur le territoire français.
Tout à fait. Et je l’ai déjà dit : il n’y a aucun tabou.

Justement. De nombreuses personnes sont convaincues que Monsieur Mariani a introduit cet amendement en lieu et place du gouvernement.
C’est qu’il s’agit d’un sujet sensible. Tout est une histoire de communication : il semble évident que le gouvernement ne pouvait pas apparaître comme étant à l’origine d’un texte aussi limite pour le commun des mortels.

On peut donc dire que la majorité UMP a délibérément…
Vous oubliez le Nouveau Centre !

C’est-à-dire que…
Non ! Je déconne !

Euh… La majorité UMP a donc agi délibérément.
La majorité parlementaire a agi en parfait accord avec le Président et le gouvernement. L’immigration est un dossier prioritaire sur lequel nous avançons tous ensemble, sans arrière-pensées, sans hésitation et – je le répète – sans tabou.

Comment expliquez-vous que certains députés UMP aient voté contre ce texte.
Je ne me l’explique pas et je pense qu’ils seront radiés sous peu de l’UMP. Les cas de suicides politiques sont hélas encore nombreux. Ces gens-là semblent oublier que la haute trahison est sévèrement punie.

Il n’y aura donc pas de débat public.
Et puis quoi encore ? Pourquoi pas cent balles et un mars, tant qu’on y est ?

D’aucuns prétendent que ce genre d’annonce spectaculaire vise à occulter une situation économique bien plus mauvaise que prévue.
Vous faites-là une grave erreur. Je vous pardonne car vous n’êtes pas le seul à vous fourvoyer de la sorte. Mais sachez que la bonne santé économique de la France dépend directement du nombre d’étrangers présents sur le territoire. Croyez bien qu’une fois que nous aurons réglé le problème, la croissance s’envolera, comme un charter – si vous me passez l’expression.

Qu’entendez-vous par « régler le problème » ?
Et bien je dis simplement que lorsque le dernier étranger aura quitté notre pays, nous n’aurons plus aucun obstacle à nos activités économiques. Tout le monde sait bien que l’on travaille mieux entre Français. Un peuple blanc et pur ne peut que dominer l’économie mondiale.

Selon vous, les étrangers parasitent en quelque sorte l’économie ?
Bien sûr ! Pensez que ces gens-là sont analphabètes, polygames, intégristes, voleurs et j’en passe. Je ne vous parle même pas du bruit et de l’odeur ! Comprenez bien que la plupart d’entre eux ne sont même pas blancs (à part les polacks, mais depuis qu’ils sont dans l’Union Européenne, on peut plus les virer ceux-là). Que voulez-vous faire avec des gens pareils ? Ils nous sabotent la croissance, c’est évident.

Si vous le dites…
L’autre jour, je parlais avec mon ami Yves Creuchot, de la Commission Chasse et Sécurité de l’UMP, l’auteur du rapport sur le volet ferroviaire de la réforme de la Race Française...

Pardon ?
Oui, il faut que vous sachiez que lors du remaniement de janvier 2008, le Premier Ministre Guéant élargira le périmètre de mon ministère ; ça s’appellera « ministère de l’Immigration, de l’Identité nationale et de la Race Française ». C’est plus classe n’est-ce pas ?

Je ne sais pas, mais nous devrions venir vous voir plus souvent. C’est très instructif.
Pé-da-go-gie. Je n’ai que ce mot à la bouche. C’est le système démocratique qui l’impose. Où en étais-je au fait ?

Au traitement ferroviaire.
Oui, alors j’aime autant que cela ne figure pas dans l’interview. Le Président a prévu d’annoncer lui-même le détail de sa nouvelle politique d’immigration à Noël.

Comptez sur nous, Monsieur le ministre.
Je vous en prie, appelez-moi Braïce.

Oui, Braïce.
Je souhaite préciser nos intentions sur le contrôle génétique des candidats au regroupement familial. Comprenez bien qu’à terme, en rendant ces tests obligatoires, nous avons parfaitement conscience qu’aucun immigré potentiel ne passera la sélection. Tous les laboratoires sont dans les pays développés. Les étrangers miséreux ne peuvent pas s’y rendre parce qu’ils n’ont pas de visa : ils sont baisés !

Sans compter le cas des enfants adultérins ou adoptés…
Mais on s’en fout des enfants adultérins et adoptés ! Puisque je vous dis que personne ne passera le filtre ! Il est pas malin, le petit Brice ?

Pourquoi ne pas simplement supprimer le regroupement familial ?
Vous imaginez le bocson ? Non, il nous faut rassurer les Français : ils ne seront pas envahis par la misère du monde. Et puis je vous le demande : comment reconnaître les Noirs ou les Chinois d’une même famille ? Ils se ressemblent tous ! Les Français attendent de nous que nous trouvions des solutions concrètes à leurs préoccupations légitimes.

Tous les Français ne semblent pas soutenir cette politique.
En tout cas, ils sont déjà 53 %, et ça suffit largement. Merci la démocratie !

Ne craignez-vous pas une levée de boucliers dans l’opposition ?
L’opposition ? Laissez-moi rire ! De quelle opposition parlez-vous ? On ne compte plus les histoires de rafles d’étrangers, de révoltes de passagers assistant aux expulsions, les procédures invalidées, les violences policières, les bavures, les protestations des associations droit-de-l’hommistes, etc. Et pourtant, personne ne bronche. Nous disposons par ailleurs de la légitimité électorale et médiatique pour agir.

Jean-Marie Le Pen salue d’ailleurs cette initiative. Cela ne vous inquiète-t-il pas ?
Au contraire ! Jean-Marie nous a montré la voie. Pendant des années, il a prêché dans le désert. Aujourd’hui, son combat est porté par une majorité volontaire, réformiste et dynamique, toute rassemblée derrière son Président qui, je le rappelle à nouveau, a été démocratiquement élu.

Quottas d’expulsions en hausse, quottas de régularisations en baisse, contrôle familial aboli… quel est la prochaine étape ?
L’annulation rétroactive du droit du sol.

C’est incroyable !
Nous envisageons par ailleurs l’instauration d’une prime individuelle au rendement pour les forces de l’ordre, qui dépendra directement du nombre de clandestins interpelés. La prime, qui s’intitulera vraisemblablement la PECH (Prime pour les Etrangers Chassés par Hortefeux, ou « prime Hortefeux »), sera doublée si nous obtenons l’expulsion du territoire.

A combien s’élèvera cette prime Hortefeux ?
Rien n’est encore décidé, mais cela devrait tourner autour de 100 euros par étranger expulsé, avec un barème progressif pour les familles, selon le nombre d’enfants sans papiers. Le rendement devrait être rapidement atteint, vu qu’il est également question de mettre en place un numéro vert pour recueillir les signalements anonymes d’étrangers.

Et si cela ne suffit pas ?
Je vous l’ai dit : le Président de la République présentera les grands axes de la nouvelle politique d’immigration à Noël. Je ne peux pas en dire davantage.

Aucun changement d’orientation n’est donc à l’ordre du jour.
Non. Il s’agit plutôt d’approfondir les objectifs du Plan Immigration Zéro. Nous cherchons simplement à doter notre police des moyens nécessaires pour nettoyer l’Espace Vital Français (EVF) de la racaille étrangère, et ainsi garantir la paix, la sécurité et la démocratie.

Très bien, tout est dit. Nous vous remercions pour vos explications, à la fois claires et franches.
Mais je vous en prie, c’est un plaisir d’essayer de convaincre.

Je crois en effet que nous sommes définitivement convaincus.

Publié dans Opposition !

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